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Protocole de Londres : projet d’adhésion de Madagascar
Le développement de nombreux secteurs aussi bien sur terre que le long des franges côtières n’est pas sans risque pour le milieu marin et pour le littoral. Le Protocole de 1996 à la Convention de Londres, couramment appelé «Protocole de Londres», est un accord multilatéral sur l’environnement qui vise à protéger le milieu marin contre la pollution résultant de l’immersion de déchets.
Pour prendre connaissance dudit protocole, l’Agence portuaire, maritime et fluviale (APMF) avec l’assistance du ministère des Transports et de la météorologie et de l’Organisation maritime international (Omi) organise un atelier national de deux jours, à l’hôtel Ibis Ankorondrano depuis hier. «87 pays ont jusqu’à ce jour adhéré à cette convention. Madagascar ne l’a pas encore appliqué mais fera partie de la deuxième vague des pays qui projettent de ratifier le Protocole», a expliqué Jean Michel Razafiarisoa, conseiller spécial au sein de l’APMF lors de l’ouverture de cet atelier hier.
Risques potentiels
Madagascar présente des risques potentiels de pollution marine. Jean Michel Razafiarisoa a cité comme zone à risque l’Anosy avec l’extraction d’ilménite, l’Atsimo Andrefana avec l’exploitation de fer à Soalala et l’extraction de charbon à Sakoa, ou encore avec les bassins aquacoles du Nord-est de l’île. Et d’après Edwared Kleverlaan, chef du bureau Convetion/protocole de Londres et des Affaires océanique au sein de l’Omi, qui anime également cet atelier, «Cette convention aide Madagascar à se mettre au même niveau que les autres Etats membres de l’OMI».
En effet, cet atelier devrait servir de repère dans l’élaboration du Plan national de la protection marine. Bref, il s’agit de renforcer les actions menées par l’Etat pour la protection de l’environnement marin.