Promouvoir la participation des femmes dans le secteur maritime à Madagascar. C’est l’objectif commun pour la mise en place des réseaux « Womesa » et « Wimafrica » à Madagascar. Un atelier national sur la mise en place du bureau national Womesa et Wimafrica se tient depuis hier, pour deux jours, à l’hôtel Ibis Ankorondrano sous l’égide de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF).

« Women in the Maritime Sector in East and Southern Africa (Womesa) » et « Women in Maritime meeting (WIMAfrica) » sont des associations regroupant les femmes managers travaillant dans le secteur maritime en Afrique. Elles ont été créées suite à une sollicitation de l’Organisation maritime internationale (Omi) cadrant effectivement dans la promotion du genre. Il s’agit ainsi d’œuvrer pour l’orientation et engager les femmes en tant qu’acteur principal dans le secteur maritime.

Qualification et formation

Si autrefois la seule présence féminine à bord était la figure de proue, les femmes font aujourd’hui leur entrée dans les transports maritimes, phénomène certes encore peu courant mais qui va en s’amplifiant. En prenant le cas de l’APMF, une soixantaine de femmes ont actuellement une poste à responsabilité, comme l’a fait savoir Vonimbolanoro Razakafoniaina, Consultante en Affaires maritime et portuaire. « Mais le blocage demeure sur la formation et le renforcement de capacité des marins et officier marins. Plus de 3.000 officiers marins malgaches travaillent sur des bateaux étrangers. Avant 2007 et depuis 2010-2011, il n’y a plus eu de formations et de recyclages donc sans embarquement », a-t-elle confié. Pour elle, « l'incitation aux investissements privés » pourrait résoudre ce problème.

D’après Andrianary Rado Rajoelison, secrétaire général du ministère des Transports et de la météorologie, « la mise en place de ces associations devrait permettre aux femmes du secteur maritime de faire plus d’échanges d’informations et de partage d’expériences ».

Les statistiques sur les nombres des femmes travaillant dans le secteur maritime à Madagascar devraient êtres établies à l’issue de la mise en place de ses deux associations.

Arh.