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Sécurité maritime : L’APMF revient de Djeddah avec un Code de Conduite renforcé

Sécurité maritime : L’APMF revient de Djeddah avec un Code de Conduite renforcé

21 juin 2018

 La sécurité maritime est un élément essentiel dans le secteur des transports maritimes, un élément-clé du développement économique.

 

La conférence de Djeddah qui s’est déroulée du 10 au 12 janvier dernier s’est achevée sous le signe du succès. Une conférence qui  a notamment permis de renforcer la coopération entre les membres du Code de Conduite de Djibouti, dont fait partie Madagascar. En effet, les États participants ont travaillé en toute harmonie, grâce au soutien de l’Organisation maritime internationale (OMI), afin de renforcer les capacités nationales et régionales et ainsi faire face à d’autres problèmes de sûreté maritime.

 

Economie bleue.

 

L’objectif d’une telle coopération est de favoriser le développement durable du secteur maritime. Cette économie bleue, qui inclut les transports maritimes, le secteur de la pêche ou encore le tourisme, est considérée comme un facteur essentiel de croissance économique et de stabilité dans la sécurité alimentaire ou l’emploi. Mais c’est la lutte contre la criminalité qui a été au centre de toutes les attentions à Djeddah. En effet, cette version révisée du Code prévoit la mise en commun des renseignements, l’interdiction des navires suspectés de commettre un délit et la surveillance des personnes suspectées de commettre des actes illicites en mer. Ces derniers seront appréhendés et traduits en justice avec une simplification de la prise en charge et de leur rapatriement. Ces mesures sont valables pour les pêcheurs, le personnel de bord et les passagers ayant fait l’objet d’actes illicites en mer.

 

Procédures efficaces.

 

A Djeddah, les pays signataires du Code ont statué sur divers crimes, comme le trafic d’armes, le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, le commerce illicite des espèces de faune et de flore sauvages, le vol de pétrole brut, la traite des personnes, le trafic de migrants et le rejet illégal des déchets toxiques. Le terrorisme a également été pris en compte. En vertu de ces nouvelles mesures qui sont liées également à l’organisation de la sûreté maritime à l’échelle nationale, les responsables de l’APMF qui représentaient Madagascar à la Conférence de Djeddah, entendent faciliter la mise en œuvre de dispositions analogues au niveau des ports malgaches. L’objectif est d’élaborer des plans d’action et de mettre en œuvre des procédures efficaces en matière de sûreté maritime à Madagascar.

 

R.Edmond