L'introduction d'espèces marines envahissantes dans de nouveaux environnements par l’encrassement biologique a été identifiée comme l'un des quatre plus grandes menaces pour les océans. Les trois autres sources de pollution marine sont les pollutions d’origines terrestres, la surexploitation des ressources marines et l'altération physique et la destruction des habitats marins. En réponse à cette menace, un nouveau projet mondial « Glofouling Partnership »traitera le transfert d'espèces aquatiques par l'encrassement biologique et visera à protéger les écosystèmes marins a été initié par le Global Environment Facility (GEF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation maritime internationale (OMI).La durée du projet est de cinq ans.

L'objectif des partenariats Glofouling est de renforcer les capacités dans les pays en développement pour réduire l'introduction transfrontières d'espèces aquatiques envahissantes par l'encrassement biologique des navires, avec des avantages supplémentaires dans la réduction des émissions de GES par le transport maritime mondial.

La préparation du projet de GloFouling a été entreprise par l'OMI, qui a invité en Aout 2017, les États Membres intéressés à participer au nouveau projet à se manifester.Conscients des menaces que les Espèces marines envahissantes pourraient causer à notre environnement marin ainsi qu’à notre biodiversité et aux avantages que le projet Glofouling pourra apporter au pays pour minimiser ces impacts, Madagascar à travers l’APMF a exprimé la volonté de participer à ce projet. Douze (12) pays en développement et petits États insulaires en développement ont été sélectionnés pour diriger les travaux du projet comme « Pays Partenaires Principaux » à savoir le Brésil, l'Équateur, Fidji, Indonésie, Jordanie, Madagascar, Maurice, Mexique, Pérou, Philippines, Sri Lanka et Tonga. 7 organisations régionales et plus de 40 partenaires stratégiques représentant les universités, les pays développés, les associations industrielles, les ONG et organisations de la société ont également rejoint le projet et formant avec les pays partenaires principaux le groupe de travail mondial pour le projet « Global Project Task Force (GPTF)».

La première réunion du GPTF pour le lancement du projet s’est déroulée en Mars 2019 à Londres. Pour mener à bien le projet dans chaque pays partenaire principal, un comité national « National Task Force » devra être mis en place et sera chargé de traiter les questions sur l’encrassement biologique et assurer la mise en œuvre au niveau national du projet. Étant donné que la question de l'encrassement biologique est clairement associée au transport maritime, l'Agence principale qui dirigera le comité a été conseillée être l'administration maritime nationale, l’APMF, mais l’intégration d’autres ministères et du secteur privé dans le comité national « National Task Force » est vivement souhaitée étant donné que les menaces sont d’ordre national et les impacts peuvent affecter plusieurs domaines : le transport maritime, l’Economie, l’Environnement, la pêche, le tourisme, le domaine de la recherche et la santé.

Une réunion d’information sur le projet s’est déroulée le 23 juillet 2019 à l’APMF. A l’issu de cette réunion, une liste d’entité à représenter dans le comité national a été dressée. La majorité des institutions invitées à se faire représenter et avoir répondue leur volonté à intégrer le projet, constitue le « National Task Force ». La suite logique est donc, cet atelier national de lancement du projet Glofoulingqui se tient à l’Hotel « Le Fred » Antaninandro, Antananarivo du 19 au 20 Août 2019 sous la directive des représentants du Global Project Task force de l’OMI. Cette première réunion a pour objectif principal le démarrage de la mise en œuvre du projet au niveau national, en même temps elle marquera l’opérationnalisation du comité de gestion national (National Task Force), ayant comme premiers résultats attendus un plan d’action ainsi qu’un draft de la stratégie nationale.

Notons que l’atelier a été ouvert officiellement par le Secrétaire Général du Ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie en présence du Directeur Général de l’APMF.

APMF – Service Communication et Information