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APMF : Atelier sur la Convention de Londres

21 juin 2018

87 pays ont ratifié le Protocole de Londres de 1996. Depuis hier jusqu’à ce jour, Madagascar par le biais de l’Agence Portuaire, Maritime et Fluviale (APMF) organise un atelier national sur le protocole de 1996 à la Convention de Londres sur la prévention de la Pollution Marine par l’immersion de déchets et autres matières.

 

Outre la connaissance du protocole et de ses avantages et responsabilités des pays membres, l’évaluation de la gestion des activités d’immersion de déchets en mer dans le pays et le renforcement des actions menées par l’Etat à la protection de l’environnement marin figurent parmi les objectifs de cet atelier qui se tient à l’Ibis Ankorondrano. « La préservation du milieu marin des menaces posées par les déchets d’origine tellurique est une cause importante. Un certain nombre de stratégies éprouvées sur le plan international peuvent contribuer à atténuer et à gérer ces risques », soulignent Edward Cleverland, chef du Bureau Convention et du Protocole de Londres et des Affaires Océaniques, Division de la Protection du Milieu Marin, Secrétariat de l’Organisation Maritime Internationale (OMI).

 

Ce protocole aborde la question de l’immersion de déchets de façon plus pragmatique et plus claire afin de faciliter son application par les administrations. « Il intègre la notion d’approche de précaution en matière de protection de l’environnement et énonce le principe « pollueur-payeur ». Il s’applique également à l’entreposage de déchets sur le fond des mers ainsi qu’à l’abandon ou au renversement sur place des installations au large », poursuit l’intervenant. Et depuis 2006, le Protocole vise aussi le stockage de CO2 dans les formations géologiques du sous-sol marin. Après cet atelier, il est attendu que la Grande Ile fera partie des pays qui vont ratifier ce Protocole de Londres. Une trentaine de participants issus des ministères concernés par la Mer assistent à cet atelier assuré aussi par François Marchand, consultant de l’OMI et travaille au sein du Ministère de l’Environnement de Canada.

 

Nirina Rasoanaivo