Revue de presse
Secteur maritime : Un trafic de plus de 14 000 navires enregistré chaque année
Madagascar dispose de 18 infrastructures portuaires dont 7 ports ouverts au trafic international.
« Chaque année, nous enregistrons un trafic de plus de 14 000 navires au niveau de ces ports. Parmi lesquels, 986 bateaux qui accostent au niveau de nos ports internationaux comme ceux de Toamasina et Ehoala, proviennent de l’étranger. Nous travaillons ainsi en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes, dont ici l’Organisation Maritime Internationale (OMI), pour pouvoir assurer la sûreté de nos installations portuaires et la sécurité maritime de navigation. Une transposition des instruments internationaux relatifs à cette sûreté maritime en droit malgache, s’impose ainsi. Raison de l’organisation de cet atelier qui durera jusqu’à vendredi. Le rôle de l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) consiste à assurer le contrôle tout en augmentant le niveau de sûreté au niveau de nos installations portuaires », a expliqué le directeur général de l’APMF, lors de l’ouverture de cet atelier national hier, à l’hôtel Radisson Blu à Ankorondrano.
Sûreté maritime. Dans le cadre de cet atelier, la transposition des instruments internationaux relatifs à la sûreté maritime pour la mise en œuvre des conventions SOLAS et MARPOL ainsi que le Code ISPS suivant la loi en vigueur à Madagascar, fera l’objet d’intervention des experts en provenance de l’OMI. En effet, « un renforcement de capacité des acteurs concernés dans le secteur maritime en matière de législation s’impose. L’objectif consiste à apporter des améliorations utiles sur les actions entreprises par la Grande île en matière de sûreté maritime vis-à-vis de ses obligations et responsabilités telles que définies par les conventions et code internationaux cités précédemment », a fait savoir Rado Rajoelison, le Secrétaire général du ministère des Transports et de la Météorologie, à cette occasion. En outre, l’amélioration de l’organisation de la collaboration des organes intervenant dans la sûreté maritime et le renforcement du savoir-faire des Port Facility Security Officers (PFSO) qui élaborent les plans et procédures de sûreté des installations portuaires, seront discutées dans le cadre de cet atelier national.
Eviter les risques. Il faut savoir que cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de sûreté portuaire et de sécurité de navigation en Afrique orientale et au niveau de l’Océan Indien, qui est financé par l’Union européenne. « La mise en application de ces normes internationales dont entre autres, le code ISPS permettra d’éviter les éventuels risques tels que les vols, les actes de terrorisme, l’introduction des passagers clandestins et les trafics illicites tout en luttant contre la pollution marine due au déversement des hydrocarbures. Ce qui permettra en même temps de contribuer au développement du transport maritime », a conclu le directeur général de l’APMF.
Navalona R.