Revue de presse
𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐏𝐒𝐏 : 𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬
Le programme PSP ou programme sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation est un programme pour l’Afrique australe, l’Afrique orientale et l’Océan Indien, étalé sur une période de quatre ans, soit entre 2019-2023.
« Il est financé par l’Union européenne à hauteur de 28 millions d’euros. La Commission de l’Océan Indien (COI) se charge de sa coordination tandis que l’Organisation Maritime Internationale (OMI), l’INTERPOL et l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime), assurent conjointement sa mise en œuvre. Madagascar fait partie des neuf pays bénéficiaires. L’objectif vise à renforcer la sécurité et la sûreté maritime dans la région Afrique Australe, Afrique Orientale et Océan Indien », a fait savoir Yogeshvar Vidur Ramdin, Chargé de communication de la COI, dans le cadre de cette conférence de presse avec l’APMF. « Plusieurs formations ont été dispensées depuis 2021 et 2022 au profit de 1 719 participants en tout à Madagascar. Ce renforcement de capacité concerne notamment la révision de la législation maritime, la sécurité en mer et la gestion des incidents. D’autres modules de formation ont également été prodigués par l’OMI et l’INTERPOL à l’endroit de près de 500 acteurs », a-t-il poursuivi.
𝐀𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞
Face au problème de collecte et d’exploitation des renseignements, « le programme PSP apporte son soutien à la Grande île en organisant des modules de formation à l’endroit des entités en charge de la surveillance des ports et des frontières. Il s’agit d’un renforcement de capacité des acteurs issus de ces différentes entités en vue d’améliorer la surveillance maritime par le biais du renforcement de la maîtrise de collectes et de l’exploitation des renseignements surtout au niveau terrestre. Cette formation qui sera dispensée en partenariat avec l’INTERPOL a déjà démarré depuis 2022 et se poursuivra cette année. Près de 150 acteurs issus de la Douane, de la gendarmerie et de la police nationale en bénéficieront en tout. Les zones priorisées seront entre Antsiranana et Mahajanga et entre Vohémar et Toamasina. En effet, ce sont des zones à risque pour les trafics de drogue et des passagers clandestins », a enchaîné le directeur général de l’APMF, Jean Edmond Randrianantenaina.
Le résultat attendu est de pouvoir développer un mécanisme régional de partage d’information et d’échange de données sur les cargaisons et les passagers. En effet, « la surveillance maritime ne se limite pas au niveau national car elle a également une portée régionale puisque les problèmes que rencontre Madagascar surviennent également dans les autres pays de la région. Une approche régionale de la prise en charge de la sécurité maritime et de la sûreté de navigation s’impose ainsi », a-t-il souligné.
Toujours dans le cadre de la mise en œuvre du programme PSP à Madagascar, une exposition de photos sur les ports et les activités portuaires sera organisée prochainement à Mahajanga. Des conférences-débats sur la participation des femmes dans les activités portuaires ainsi que sur les problématiques portuaires, y auront également lieu.
𝗡𝗮𝘃𝗮𝗹𝗼𝗻𝗮 𝗥.